Les naissances comme "tueuses de climat", par Julian Schernthaner

Publié le 29 Novembre 2022

« Les naissances comme "tueuses de climat", la migration comme "solution" (fictive)

Wolfgang Lutz est l'auteur d'une série de projections démographiques mondiales [NDT : on sait ce que donnent leurs "projections" mathématiques... Ces mecs sont bons à enfermer. Notez le pin's ODD sur le revers de son veston représentant les 17 objectifs de développement durable fixés par l'ONU]

Professeur "Great Reset" à l'ORF : Réduire de plus de moitié la population mondiale

Les grandes lignes :

La recherche au service des mondialistes
Les enfants comme boucs émissaires
Moins d'enfants grâce à la propagande
Le "climat" comme levier pour la migration de masse
Une réduction radicale prévue encore plus tôt

Cette semaine, la population mondiale a franchi pour la première fois la barre des 8 milliards d'habitants, dont la plupart vivent en Asie et en Afrique. Les "suspects habituels" profitent une fois de plus de cette situation pour raconter qu'il y a de toute façon trop de monde sur cette planète. Dans une interview de 11 minutes de ZiB2, le présentateur de l'ORF Armin Wolf et le "contributeur à l'agenda" du WEF et démographe Wolfgang Lutz se sont renvoyé la balle en expliquant pourquoi l'humanité devrait idéalement être réduite à 3 milliards de terriens. Ce fut une révélation dans le programme de la soirée principale, au cours de laquelle l'"expert" portait fièrement son pin's "Agenda 2030" au revers de sa veste tout au long de la soirée.

La recherche au service des mondialistes

Lutz n'est pas une page blanche. Ce professeur de l'université de Vienne fréquente depuis des années les cercles mondialistes. Ainsi, le Forum économique mondial (WEF) de Klaus Schwab, l'architecte du "Great Reset", le mentionne comme "Agenda Contributor". Lutz est également un invité de marque à la rencontre des mondialistes d'Alpbach, sponsorisée par le réseau Soros. En 2010, il avait déjà appelé à une immigration qualifiée dans les Alpes tyroliennes, bien que le renversement insidieux de la majorité démographique au détriment de la population autochtone était déjà clairement visible à l'époque.

En 2010 également, il a fondé le "Centre Wittgenstein pour la démographie et le capital humain global", et à partir de 1994, il a dirigé le "Programme de population mondiale" de l'Institut international d'analyse systémique appliquée (IIASA) au château de Laxenburg, près de Vienne. Cette institution mène des recherches interdisciplinaires sur des thèmes tels que le changement climatique, la sécurité énergétique, le vieillissement de la population et le "développement durable". Le travail de l'institut, fondé dans le sillage des fantasmes de réduction de la population du "Club de Rome", s'oriente vers la fourniture de conseils aux "décideurs du monde".

L'année dernière, Wochenblick avait déjà évoqué le rêve des élites de réduire la population mondiale :

Les enfants comme boucs émissaires

A l'université de Vienne aussi, l'enseignement de Lutz se concentre toujours sur les mêmes questions de population : fécondité, migration, "capital humain global" [NDT – c'est moi qui souligne] et mortalité. L'année dernière encore, il a tenu un séminaire pour doctorants sur le thème "De Malthus au développement durable global : population et bien-être humain". L'économiste anglais Thomas Robert Malthus défendait le point de vue selon lequel la surpopulation conduit automatiquement à la misère et considérait donc les familles nombreuses comme un problème. Deux cents ans plus tard, ses thèses controversées continuent de faire des ravages.

Et c'est ainsi que Wolf et Lutz ont immédiatement abordé l'interview avec une "population mondiale écologiquement idéale de trois milliards d'habitants", qui existait dans les années 1960. Lutz a expliqué à ce sujet : Plus de gens signifient une plus grande empreinte écologique. Ils ont besoin de plus d'énergie et de plus d'espace pour la nourriture. Le problème est que l'alimentation n'atteint pas les continents pauvres et à croissance rapide - il faut donc y "intervenir". Il faut également inciter les femmes à avoir moins d'enfants - le fait d'avoir beaucoup d'enfants entraîne selon lui des problèmes de santé.

Le désir d'enfant comme "tueur du climat" : ce sont surtout les femmes occidentales qui renoncent aux bébés à cause de cette propagande : Utérus et protection du climat : BirthStrike à cause du CO2

Moins d'enfants grâce à la propagande

Son credo : la "quantité" d'enfants doit céder la place à la "qualité" des enfants. Il considère la politique de planification familiale de l'île Maurice comme un exemple positif : à partir des années 1960, le gouvernement a présenté sur des affiches les familles nombreuses comme des asociaux appauvris et les familles avec peu d'enfants comme un modèle de bonheur. Cela a fonctionné : En l'espace de dix ans, la fécondité a diminué de moitié, ce fut la chute la plus rapide de la fécondité dans l'histoire de l'humanité. Lutz attribue la croissance économique des années suivantes à la taille réduite des familles, conformément à la conclusion erronée de Malthus.

De l'industrie textile au "hub high-tech" de l'Afrique en passant par le tourisme : pour Lutz, c'est une conséquence logique de la nouvelle pauvreté des enfants. Il est vrai que cette représentation réductrice de l'Afrique frappe surtout les oreilles européennes, où le taux de fécondité est depuis longtemps inférieur au niveau de maintien de la population de 2,1 enfants par femme. Mais les mondialistes disposent d'une deuxième arme : les vagues d'émigration en provenance du tiers-monde. Lutz et Wolf les associent également au "changement climatique". Dans les pays plats et densément peuplés comme le Bangladesh, les gens n'auraient "pas vraiment le choix".

Le climat comme motif d'asile - l'ONU a mis les points sur les i depuis longtemps :

L'ONU permet l'asile climatique : En cas d'urgence, pas de refoulement possible • Clic-image pour accéder à l'article

Le "climat" comme levier de la migration de masse

Pour cette raison, il ne faut pas s'attendre à l'avenir à une diminution de la migration, mais plutôt à une augmentation. A la question de Wolf sur la manière de faire face aux résistances croissantes au sein de la population autrichienne, Lutz répond de manière lapidaire : "Il faut globalement faire preuve de plus de prévoyance en matière de planification dans le domaine de la migration". La majeure partie de la migration est de toute façon une migration de travail et un regroupement familial. Il faut les organiser "dans l'intérêt des deux parties". Il considère le modèle où les gens migrent "dans un sens et dans l'autre" et envoient de l'argent dans leur pays d'origine comme un modèle de réussite. Cette "migration circulaire" doit être "mieux gérée". L'avenir est sans doute une humanité que l'on peut déraciner dans le monde entier et déplacer sur le globe comme des pions.

Mais au moins, il considère qu'il ne s'agit que d'une thématique temporaire : car un jour ou l'autre, les taux de fécondité s'effondreront dans le monde entier. En termes de naissances, l'Afrique est aujourd'hui à la place de l'Europe il y a 100 ans. Dans certains pays d'Asie de l'Est, on est même encore plus loin : en Corée du Sud, une femme n'a en moyenne que 0,7 enfant. Lutz présente ce chiffre avec un énorme sourire aux lèvres. Le grand objectif est de ramener la population mondiale à 3 milliards d'ici la fin du 22e siècle. Ce qui, comme le répète l'homme d'ORF Wolf pour les téléspectateurs en guise d'appel à la cuisine, est le "chiffre idéal écologique".

Le fondateur de Tesla, Elon Musk, s'oppose aux thèses féroces sur la "surpopulation" :

Une réduction radicale prévue encore plus tôt

Des gens qui font de moins en moins d'enfants et consomment de plus en plus : C'est le grand rêve des mondialistes, le thème de l'environnement n'est qu'un prétexte pour leurs projets. En effet, de tels fantasmes sont surtout exprimés dans l'Occident vieillissant, dans lequel on aimerait attirer encore longtemps des personnes du tiers-monde comme "capital humain" bon marché. En réalité, ce qui devrait les intéresser n'est pas une "diminution de la taille", mais de pouvoir décider un jour qui peut encore avoir des enfants.

Wochenblick a récemment fait état d'une émission spéciale d'AUF1 sur le plan des mondialistes visant à faire chuter complètement la fécondité, en particulier dans les pays industrialisés, d'ici 2045 et, si nécessaire, à y remédier. Dans le monde rêvé par ces "transhumanistes", le désir d'enfant serait alors satisfait par une descendance issue d'éprouvettes. Les 0,001 pour cent des élites veulent se transformer en hommes-dieux de fait et régner sur le troupeau humain. Pour le commun des mortels, les enfants souhaités resteront d'ailleurs inabordables.

Le Wochenblick a déjà évoqué en détail cet été les plans de contrôle menaçants des transhumanistes :

"Ils veulent nous asservir : les transhumanistes voient les humains comme du bétail"

Article de Julian Schernthaner, traduit avec DeepL.

Article original • L'archive :

Un mini-Davos autrichien: le forum d'Alpbach - par Edouard Husson

On remarquera aussi qu'une messe est annoncée au début du Forum (pour hier dimanche 21 août). L'ÖVP ne semble pas renier ses origines "chrétiennes-sociales", sauf que cedla signifie une ...

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/08/22/un-mini-davos-autrichien-le-forum-dalpbach-par-edouard-husson/

Dans l'article suivant, je vous laisse apprécier la construction grammaticale du titre flanqué d'un point d'interrogation qui illustre encore une fois le fameux "En même temps", ou le "Oui, mais non... "

"J'dis ça, j'dis rien"

Tous ces articles pourris sont le fait de 'nègres de plume' payés à la ligne par nos propres gouvernements

Comment les rots des bovins et des vaches laitières contribuent-ils au changement climatique ?

Tandis que notre dépendance aux véhicules thermiques est une cause bien connue des émissions de gaz à effet de serre, qui provoquent le changement climatique en piégeant la chaleur dans ...

https://sain-et-naturel.ouest-france.fr/comment-les-rots-des-bovins-et-des-vaches-laitieres-contribuent-ils-au-changement-climatique.html