Mondorama, une nouvelle de Marguerite Rothe

En attendant...

Alors que je suis en plein travail de réécriture, cette nouvelle est sortie de mon imaginaire comme un diable à ressort.

Puissant écho de mon roman en cours de finitions, j’ai bien essayé de mettre cette idée de côté, mais il n’y a rien eu à faire. La bougresse ne s'est pas laissé faire. Les notes n’ont point suffi, il a fallu que je transcrive l'histoire sans délai.

Pour la petite anecdote, le cœur de cette nouvelle était à l'origine un bout de texte remisé depuis des lustres dans le fin fond de mon ordinateur – vous verrez depuis quand, si vous la lisez. Cette ébauche était ce qu'appelle Stephen King : "une tasse sans son anse..." Je n'en suis pas certaine, mais je crois avoir lu ça dans l'une de ses introductions, dans son recueil de nouvelles La Bazar des mauvais rêves. L'image me plaît, et je la trouve extrêmement parlante pour évoquer le processus. Cette anse donc, qui a surgi comme un éclair dans mon imaginaire, était en relation directe avec mon roman. Et plus précisément, avec le personnage qui en ouvre le premier chapitre. À croire que depuis tout ce temps, personnage et ébauche étaient destinés l'un à l'autre.

Dans cette nouvelle, la fin reste ouverte. Aux lecteurs d'imaginer ce qui leur correspondra la mieux. Quant à moi, c'est aussi une façon de laisser la porte entrebâillée au cas où il me viendrait l'idée (subite) d'écrire une suite. Enfin, comme une pareille inspiration n'arrive jamais seule, le titre m'a été livré avec la trame du texte. J'❤️ quand mon imaginaire me fait cette sorte de cadeau...

• Chronique de Mondorama sur le blog de Marie-Hélène Fasquel.

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Genre : Anticipation • ISBN numérique : 978-2-9561080-2-3 • Photo de couverture : Skeeze/Pixabay • Couverture : conception et réalisation ©Marguerite Rothe • Lecture / pages : 3500 mots - 11 pages A4 • Droits d’auteur © 2018 Marguerite Rothe.